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Le président Brice Clotaire Oligui Nguema, dans un geste fort en symbole et en stratégie, a décoré les figures clés du redressement financier du pays. Un signal d’engagement pour assainir les finances publiques et relancer la dynamique économique. Le lundi 5 mai 2025, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, a présidé une cérémonie de distinctions honorifiques dédiée aux artisans du règlement partiel de la dette intérieure. Organisé dans un cadre solennel, cet événement marque la première grande cérémonie symbolique du nouveau mandat présidentiel et traduit la volonté politique de restaurer la crédibilité de l’action publique. À travers cette initiative, le président entend reconnaître les efforts conjoints de l’administration publique et du secteur privé qui ont permis, malgré un contexte budgétaire tendu, de mettre en œuvre des mécanismes de remboursement jugés performants. Ce signal fort vise à renforcer la confiance des opérateurs économiques, souvent fragilisés par les arriérés de paiement de l’État. Ont été décorés Charles M’BA, ministre du Budget, Mark-Alexandre Doumba, ministre de l’Économie, Mays Mouissi, ministre de l’Environnement, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, directeur général de la Dette, Luther Steeven Abouna Yangui, directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor Ces hauts responsables ont été salués pour leur rôle dans la structuration technique et opérationnelle du processus de remboursement, amorçant une dynamique de redressement plus rigoureuse. La reconnaissance présidentielle ne s’est pas arrêtée aux acteurs publics. Deux figures emblématiques du secteur bancaire ont également reçu les honneurs de la République Henry Claude Oyima, président de la holding BGFI Banque, Tony Elumelu, PDG du groupe UBA et fondateur de la Tony Elumelu Foundation. Ces partenaires ont été récompensés pour leur contribution active dans la mobilisation de ressources financières, la création d’outils de facilitation de paiement, ainsi que le soutien au crédit en direction des PME créancières de l’État. Leur implication illustre la volonté de bâtir une nouvelle gouvernance économique basée sur la coopération public-privé. Si cette cérémonie ouvre une nouvelle ère de reconnaissance des efforts économiques, le dossier de la dette intérieure reste complexe. Son poids demeure élevé et ses impacts continuent de freiner l’investissement et la croissance. Toutefois, en misant sur la transparence, la collaboration et l’engagement, les autorités affichent une ambition : faire du règlement de la dette un levier de transformation structurelle. L’avenir dira si cette dynamique se traduira par une amélioration durable des finances publiques. Pour l’heure, ce geste présidentiel apparaît comme un acte politique fort destiné à rassurer les créanciers, redonner espoir aux entreprises locales et crédibiliser la relance économique nationale. KM

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